J’ai appris à coder il y a 20 ans, à l’époque du Site du Zéro 💛 et des scripts mIRC (les anciens comprendront). Aujourd’hui, même si le no-code permet de créer des applis sans écrire une ligne de code, je reste convaincu que savoir coder reste un atout majeur. Après avoir lancé une appli Android en no-code, j’ai finalement repris le développement classique… un an plus tard. Pourquoi ce retour en arrière ? Je t’explique tout dans cet article.
Les outils IA savent coder de mieux en mieux
Déjà, il faut reconnaître que les outils d’IA ont fait des progrès fulgurants en un an. Là où certains commençaient à peine à générer des applis en 5 minutes chrono, ils proposent aujourd’hui des fonctionnalités bien plus avancées : refactorisation, documentation automatique, voire débogage intelligent. Claude Code, par exemple, est capable d’analyser un projet entier et de suggérer des corrections en temps réel, un vrai gain de temps pour les devs !

⚠️ Mais attention : ces outils ne sont pas infaillibles. Les études récentes montrent que le code généré par IA est 40 % plus susceptible de contenir des clés API, mots de passe ou jetons en dur, des failles de sécurité critiques. Pire, certains scripts peuvent inclure des requêtes SQL non sécurisées ou des dépendances obsolètes, augmentant les risques d’injection ou de fuites de données.
➡️ En résumé : savoir coder reste un atout majeur pour repérer ces erreurs, comprendre les suggestions de l’IA… et éviter de déployer un code vulnérable sans le savoir.
Pourquoi j’ai quitté Bubble
Bubble, c’est un outil puissant : une fois qu’on maîtrise son interface, on peut créer des landings pages en un temps record et même ajouter des fonctionnalités assez poussées. Pour les besoins basiques (enchaîner des actions au clic, gérer la mise en forme, etc.), ça fonctionne très bien. Et avec la bibliothèque de plugins disponibles (graphiques, paiements, notifications…), on se dit qu’on peut tout faire sans coder.

Sauf que… dès qu’on veut faire évoluer son appli, les limites apparaissent. Voici les problèmes que j’ai rencontrés en pratique :
Il faut ajouter à ces contraintes le prix de la plateforme (32 $ par mois en formule mensuelle), qui peut vite représenter un coût important.
Si ça t’intéresse, je te partage des astuces pour améliorer les performances d’une page web.
Savoir coder, c’est gagner en liberté
Pour plus de flexibilité et moins de dépenses, le code reste la meilleure solution. J’ai donc repris les bases et refondu mon appli de A à Z. Claude m’a beaucoup aidé : il pond du code rapidement, mais il est encore plus efficace quand on le guide bien.
Le « vibe coding », c’est quoi ?
Le « vibe coding », c’est une façon de programmer où tu décris à l’IA ce que tu veux, et elle génère le code. Ton rôle ? Devenir chef d’orchestre : tu guides, tu ajustes, tu valides. C’est plus rapide et accessible, mais tout repose sur la qualité de tes instructions et du modèle utilisé. Si ton prompt est flou, le résultat le sera aussi.

L’IA, ton meilleur pote en dev
Besoin de créer une page, corriger un bug ou avoir un avis ? L’IA est là pour ça. Que ce soit GitHub Copilot, Claude Code ou Cursor, ces outils boostent ta productivité. Mais attention : si tes idées sont désorganisées, l’IA aura du mal à suivre. Un prompt clair = un code utile. Un prompt vague = du temps perdu. Savoir coder est clairement un avantage pour ceci.
Gérer ses projets directement dans l’IA
Un vrai plus : centraliser toutes les discussions d’un projet au même endroit. Pratique quand tu jongles entre plusieurs applis. Certains outils permettent même de lier ton dépôt GitHub (si public) pour une intégration fluide.

En résumé, savoir coder, code ou no-code ?
L’IA et le no-code ont révolutionné la création d’applications, mais ils ne remplacent pas (encore) la maîtrise du code. Voici ce qu’il faut retenir :
- Le no-code, c’est bien… pour démarrer vite.
Bubble et ses cousins permettent de lancer une appli en quelques heures, sans se prendre la tête. Parfait pour prototyper, tester une idée ou créer une landing page. Mais dès que ton projet grandit, les limites (performances, SEO, coûts cachés) deviennent un vrai frein. - Le code, c’est mieux… pour la liberté et la qualité.
Reprendre le développement à la main, c’est retrouver le contrôle : optimiser les requêtes, sécuriser son appli, et éviter les dépendances coûteuses. Avec l’aide d’outils comme Claude ou Copilot, tu gagnes en rapidité sans sacrifier la flexibilité. - Le vibe coding, c’est l’avenir… si tu sais le piloter.
L’IA génère du code, mais c’est à toi de jouer le chef d’orchestre : prompts précis, revue critique des suggestions, et intégration intelligente dans ton workflow. Une compétence qui se travaille, comme n’importe quel outil de dev.
Et toi, tu as déjà testé le vibe coding ? Partage ton expérience en commentaire : quel outil tu utilises, quels sont tes meilleurs tips pour dompter l’IA, ou même tes galères ! 🚀